Le Président de la FFS saisit le comité d’éthique
Comme il l’a annoncé dès l’ouverture du congrès de la fédération à Marseille le vendredi 4 juillet, le président de la FFS a saisi, lundi 7 juillet, le comité d’éthique de la fédération suite au second article paru le matin même dans le journal Le Monde (le premier article concernait un autre sujet, celui de la relation entraîneur/entraîné, qui donne déjà lieu à des réflexions avec de nombreux intervenants, dont le président du comité d’éthique).
LE COMITE D’ETHIQUE EN ACTION
Le comité d’éthique veille à l’application et au respect des règles d’éthique, de déontologie, de prévention et de traitement des conflits d’intérêts. Il ne possède pas de pouvoir de sanction en propre mais il peut saisir les organes disciplinaires compétents.
Ce comité est présidé par François-Xavier Manteaux, magistrat, et il a vu ses missions et son indépendance renforcées lors de la réforme de la gouvernance fédérale en 2024 ; il se réunit plusieurs fois par an, sur des dossiers précis comme sur des thématiques de fond.
Le comité d’éthique bénéficiant statutairement d’une grande indépendance, il lui appartiendra de décider des modalités de traitement de ce dossier et notamment s’il y a lieu de saisir la commission disciplinaire de 1ère instance ; il est également libre de formuler toute recommandation utile sur le traitement des affaires de violence sexistes et sexuelle par la FFS à l’avenir.
AIDE AUX VICTIMES
S’agissant des victimes, à qui la FFS fait part de tout son soutien, la fédération fait observer qu’elle ne dispose à ce jour pas de leur identité.
Elle invite d’ailleurs tous les licenciés et toutes les licenciées victimes de violences (dans ce dossier comme dans tout autre), à prendre contact soit avec la cellule spécialisée du ministère des sports ([email protected]) soit directement avec la FFS ([email protected]).
Un accompagnement leur sera alors proposé, par l’intermédiaire de professionnels de santé de la fédération ou des associations avec lesquelles la fédération a conclu des conventions de partenariat (Colosse aux pieds d’argile, E-Enfance) ; leur témoignage est également indispensable à toute éventuelle procédure disciplinaire.